Tema: Re: Vive sortie de Sarkozy en faveur du français
Autorius: Romas Z.
Data: 2010-03-23 01:50:16
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<DIV><FONT color=#000000 face=Arial>Kažkada britų ir rusų snobai tik 
prancūziškai šnekėdavo, o dabar, matai,&nbsp;istorija apsisuko 
antraip.</FONT></DIV>
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style="BORDER-LEFT: #000000 2px solid; PADDING-LEFT: 5px; PADDING-RIGHT: 0px; MARGIN-LEFT: 5px; MARGIN-RIGHT: 0px">
  <DIV>"GK" &lt;<A href="mailto:kadagys@hotmail.com">kadagys@hotmail.com</A>&gt; 
  wrote in message <A 
  href="news:ho7db0$b31$1@trimpas.omnitel.net">news:ho7db0$b31$1@trimpas.omnitel.net</A>...</DIV><BIG><FONT 
  size=+2><FONT face="Times New Roman">22 mars 2010&nbsp; <BR><BR>Agence 
  France-Presse<BR><BR>À l'occasion de la Journée internationale de la 
  Francophonie, le président français, Nicolas Sarkozy, a livré un discours 
  d'une rare vigueur en faveur du rayonnement de la langue française dans le 
  monde. Alors qu'il recevait, samedi à l'Élysée, plus de 400 personnalités du 
  monde francophone, dont de nombreux Québécois, il a plaidé en faveur d'un 
  «français qui se défend» et a dénoncé le «snobisme» de ces diplomates qui 
  préfèrent s'exprimer en anglais. Appelant au renforcement de l'action 
  politique de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), il a jugé 
  inacceptable que celle-ci ne soit pas invitée à la Conférence de 
  reconstruction d'Haïti qui se tiendra le 31 mars.&nbsp;&nbsp; 
  &nbsp;<BR><BR>«Je le dis comme je le pense. Il n'y a pas de fatalité. La 
  Francophonie est pour la diplomatie française une priorité, encore faudrait-il 
  que tous les diplomates français y croient. Ils sont tellement heureux de 
  parler anglais. Si eux-mêmes ne parlent pas français pourquoi voulez-vous que 
  les autres le fassent?»<BR><BR>Sortant du texte de son discours, le président 
  a ironisé sur «cette espèce de snobisme» de ceux qui croient «faire 
  intelligent ou moderne» en choisissant toujours l'anglais. «Nos représentants 
  dans ces institutions doivent parler le français, ils doivent être les 
  représentants de l'intransigeance francophone, a-t-il affirmé. [...] Nous 
  n'avons rien contre l'anglais, nous voulons que le français demeure une langue 
  internationale».<BR><BR>Récemment, Nicolas Sarkozy a demandé à son 
  représentant personnel dans la Francophonie, l'ancien premier ministre 
  Jean-Pierre Raffarin, de se rendre aux sièges des principales organisations 
  internationales pour réclamer que le statut du français y soit respecté. 
  «Toute petite concession en entraînerait une autre sur la pente fatale de 
  l'abandon», dit le président. Évoquant la situation d'Haïti, il ajoute même 
  qu'il est «inacceptable que les contingents de l'ONU agissant dans les pays 
  francophones ne comprennent pas un mot de notre langue.»<BR><BR>Jean-Pierre 
  Raffarin a confirmé au Devoir que le président lui avait demandé de s'assurer 
  que les représentants français dans les organisations internationales 
  s'expriment le plus possible en français. Cela inclut le directeur général du 
  FMI, Dominique Strauss-Kahn, et le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy. Il 
  a soutenu que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, 
  ne devrait pas se contenter de répondre en français aux questions en français, 
  mais prononcer des discours importants en français.<BR><BR>Ces paroles 
  inusitées dans la bouche du président français ont suscité la satisfaction 
  dans l'assistance où l'on reconnaissait notamment le parolier Luc Plamondon, 
  la comédienne Gabrielle Lazure et le chanteur Robert Charlebois. «Quel 
  discours!», s'est exclamé ce dernier qui ne dissimulait pas sa joie.<BR><BR>À 
  six mois du prochain sommet de la Francophonie, Nicolas Sarkozy a aussi appelé 
  au renforcement de l'action politique de l'OIF. «Il s'agit de savoir, entre 
  nous, si c'est un rite ou une volonté. Si c'est un réflexe qui s'émoussera 
  avec le temps ou si c'est un choix politique. Vous avez clairement compris 
  que, pour moi, c'est un choix politique.»<BR><BR>Le président invite les pays 
  francophones à s'exprimer sur la gouvernance mondiale et à réclamer une 
  réforme de l'ONU accordant une plus large place aux pays émergents. «L'OIF ne 
  peut pas accepter qu'il n'y ait pas un pays africain, francophone ou non, qui 
  soit membre permanent du Conseil de sécurité.»<BR><BR>Nicolas Sarkozy a 
  déploré que l'OIF n'ait pas encore été conviée à la conférence de 
  reconstruction d'Haïti qui se tiendra à New York dans dix jours. On sait que 
  l'OIF avait été exclue de la conférence précédente tenue à Montréal. «Il va de 
  soi que l'OIF doit, en tant que telle, être présente lors de la conférence 
  internationale de reconstruction d'Haïti. Personne ne comprendrait qu'il n'en 
  soit pas ainsi.» <BR><BR>Selon le président français, la Francophonie vit un 
  paradoxe puisque le tiers des membres de l'ONU sont membres de l'OIF ou 
  observateurs et que la masse des 200 millions de personnes qui s'expriment en 
  français ne cesse de croître. «Et si la faiblesse de la Francophonie, c'était 
  qu'elle était la seule à ignorer sa force?, a demandé le président. Cette 
  espèce de complexe tout à fait hors de situation, hors des réalités, qui fait 
  qu'on est toujours prêt à s'excuser alors que c'est un succès.»<BR><BR>Il a 
  conclu son discours par un plaidoyer contre le monolinguisme, le prêt-à-porter 
  culturel et l'uniformité. «Si on cède sur le français, c'est qu'on cédera sur 
  toutes les autres cultures et toutes les autres langues du 
  monde.»</FONT></FONT></BIG> </BLOCKQUOTE></BODY></HTML>